Que les prières d’ALLAH et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses compagnons !
D’après Mouslim, selon un Hadith rapporté par Abou Ayoub Al Ansari, le Prophète (SallaLLAHou 'Alayhi Wa Salam) a déclaré : « Quiconque jeûne le mois de Ramadhane auquel il fait suivre six jours de Shawal, c’est comme s’il avait jeûné toute l’année. »1
Certains anciens ont ainsi encouragé à jeûner six jours au cours du mois suivant le mois de Ramadhane. Concernant la façon de les accomplir et de les jeûner, il existe trois opinions.
Certains assument qu’il faut les jeûner consécutivement, dès le début du mois.
D’autres disent qu’il n’y a aucune différence entre les jeûner consécutivement ou bien les répartir à travers le mois.
Enfin, d’autres disent qu’il ne faut pas les jeûner tout de suite après Al 'Id Al Fitr étant donné que les fidèles consacrent les premiers jours de la nouvelle lune à boire et à manger. Il est possible toutefois de les faire trois jours avant ou après la pleine lune.
Ce dernier avis semblerait être le moins proche de la vérité car la plupart des savants, ne voient pas d’inconvénient à ce que l’on jeûne le lendemain de Al 'Id Al Fitr.
Jeûner tout le mois de Ramadhane auquel on ajoute six jours de Shawal équivaut à jeûner toute l’année comme nous l’explique le Hadith de Thawbane, selon lequel le Prophète (SallaLLAHou 'Alayhi Wa Salam) affirme : « Jeûner le mois de Ramadhane équivaut à dix mois de jeûne et faire six jours ensuite équivaut à deux mois de jeûne ; cela correspond à jeûner une année entière. »2. Ceci étant donné qu'une récompense en vaut dix. Ainsi le mois de Ramadhane vaut dix mois. Les six jours de Shawal valent soixante jours, soit deux mois. Les deux cumulés valent donc douze mois, soit une année.
Il y a plusieurs avantages à jeûner chaque année les six jours de Shawal :
- Ces six jours effectués en plus du mois de Ramadhane permettent de jouir d’une récompense équivalente à une année entière de jeûne comme nous l’avons vu précédemment.
- Le jeûne pendant Sha'bane et Shawal est comparable aux prières surérogatoires rattachées aux prières obligatoires (Sunan Ar-Rawatib). Il permet de compenser les carences et les erreurs qui ont eu lieu au cours du mois prescrit. Ainsi les carences des actions obligatoires sont renforcées le Jour de la Résurrection par les actions surrérogatoires.
- Ces six fameux jours sont un signe positif pour que le jeûne ait été accepté par ALLAH. En effet ces six jours offrent aux serviteurs d'ALLAH la possibilité de faire suivre une bonne action par une autre et comme certains anciens le disent : « La récompense d’une bonne action est de la faire suivre par une autre bonne action. Faire suivre une bonne action par une autre est le signe que la première fut acceptée de la même façon qu’une mauvaise action effectuée après une bonne action est le signe que celle-ci fut refusée »
- Prendre l’habitude de jeûner six jours après Al 'Id Al Fitr, qui correspond au jour où les récompenses sont distribuées aux jeûneurs, est une façon de remercier le Seigneur d’avoir concédé à Ses serviteurs une telle faveur. C’est pourquoi, ALLAH ordonne aux fidèles de L’évoquer à voix haute le jour de Al 'Id Al Fitr, par reconnaissance envers Lui, à travers le verset :
À travers six jours de jeûne, le fidèle exprime sa gratitude envers Son Seigneur pour lui avoir permis d’accomplir le jeûne, pour l’avoir aidé à le jeûner en entier, et lui avoir pardonné ses péchés.
Et un poème dit :
Si tu ne fais pas suivre tout bienfait de Ton Seigneur
Par une bonne œuvre, c’est un manque de reconnaissance
L’Homme doit remercier ALLAH pour lui avoir permit de jouir d’un bienfait terrestre ou spirituel. Cet acte de reconnaissance lui-même nécessite un autre acte de reconnaissance car c’est ALLAH qui lui a permit de le faire. Cette reconnaissance entre ainsi dans un cycle sans fin qui nous oblige à reconnaître notre incapacité à remercier le Tout-Puissant comme il se doit, comme le dit le poème :
Si reconnaître Son bienfait est un autre bienfait
Je me dois donc pour cela le remercier
Car si ce n’était Sa faveur, comment le remercier
Au cours de toute une vie et de longues années
Par contre, sombrer dans les péchés après le Ramadhane est une façon de renier les bienfaits d’ALLAH. L’individu qui projette de revenir à ses mauvaises habitudes une fois le mois terminé, verra son jeûne refusé et les portes de la Miséricorde lui seront fermées.
- Ensuite, ces six jours constituent des actes de dévotion qui permettent au fidèle de ne pas délaisser l'adoration d'ALLAH et les bonnes actions à la fin du mois de Ramadhane. Au contraire les actions ne doivent pas s'arrêter à ce mois mais elles doivent se prolonger jusqu’au dernier souffle de notre vie. Malheureusement, bon nombre de gens attendent avec bonheur la fin du mois bénit qui commence à leur peser et devenir long. Il est certain qu’un tel sentiment n’invite pas à reprendre aussitôt le jeûne. Tandis que celui qui retrouve avec entrain la joie de son abstinence juste après Al 'Id Al Fitr, démontre qu’il ne se lasse jamais d’adorer ALLAH à travers cette abstinence.
« Certains redoublent d’efforts dans l’adoration pendant le Ramadhane », fit-on remarquer à Bishr. « Quelles mauvaises personnes sont-ils ! », s'exclama-t-il, « Ils ne connaissent vraiment ALLAH que pendant le Ramadhane ! Le vertueux est celui qui se voue à l’adoration et qui fait des efforts toute l’année ».
Par ailleurs, pour ceux qui n'ont pas pu jeûner quelques jours durant le mois de Ramadhane (avec un motif légiféré par le QurAn et la Sounna), il faut d’abord récupérer ces jours non jeûnés avant de jeûner les six jours de Shawal qui sont surérogatoires. En effet, il vaut mieux se décharger de sa dette le plus tôt possible d’autant plus que celle-ci a un statut plus important.
Selon Al Hasan, ALLAH n’a fixé aucun terme à l’adoration en dehors de la mort. En effet ALLAH dit :
Ainsi, le fidèle est en perpétuelle dévotion jusqu’à ses derniers instants. Les années, les mois, les jours et les nuits sont des repères temporels pour les bonnes œuvres.
Cependant, les années s’écoulent vite et le temps met un terme à toute chose en dehors de Celui qui l’a créé et qui a consacré certains mérites à certaines périodes de l’année, car Il est l’Eternel qui ne meurt pas. Il est le Dieu des hommes à tous les instants, Il surveille et Il est Le témoin des œuvres de Ses créatures.
Gloire à Celui qui a offert à Ses serviteurs diverses occasions pour Le servir et dans le but de les envelopper de Ses bienfaits immenses grâce à une générosité qui Lui est infinie.
Le fidèle passe ainsi d’une saison à l’autre pour se consacrer aux divers rituels qui lui sont prescrits. Il évolue ainsi dans une atmosphère de dévotion qui lui permet de se rapprocher de Son Maître par son cœur qui baigne entre la crainte et l’espoir.
L'Homme ne se lasse jamais de se dévouer à Son Maître à travers des actes volontaires et n’a d’autre ambition que d’obtenir Sa satisfaction. Le serviteur fidèle ne veut rien d’autre que plaire à son Seigneur et il se soumet ainsi à tous les dévouements.
Une bonne action qui vient après une mauvaise l’efface, une bonne action qui suit une bonne action est encore meilleure. Il est exécrable de faire effacer une bonne action par une mauvaise. Un seul péché après le repentir est pire que soixante-dix péchés avant, car la rechute susceptible d’entraîner la mort, est pire que la maladie elle-même.
Jeunesse repentante ! Il ne faut plus prendre le sein des passions après le sevrage. Il faut simplement supporter la période difficile du sevrage. En passant cette épreuve, vous trouverez que la saveur de la foi est plus exquise que les passions, car ALLAH rend en mieux à quiconque sacrifie une chose pour Son Visage. Et ALLAH dit :
Ce discours s’adresse surtout aux jeunes ! Quant à la personne qui a pris de l'âge et qui replonge dans la faute à la fin du mois de Ramadhane, sa situation est bien plus grave, car un jeune au moins espère toujours se repentir à la fin de sa vie, bien qu’il ne soit pas à l’abri de se faire surprendre par la mort. De sa barque, le vieil homme, quant à lui, voit déjà la berge de l’île funeste qui l’attend au loin. Sur quoi peut-il alors reposer ses espoirs ?!
Que les prières d’ALLAH et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !
Extrait de "Lata-if Al Ma'arif fima Al 'Am mine Al Wadha-if" de Ibn Rajab
1 Hadith rapporté par Mouslim (1163), At-Tirmidhi (759), et Abou Dawoud (2433).
2 Hadith rapporté par Ahmed dans son Mousnad (5/280) et Ibn Hibane dans As-Sahih (5/288) ; Shaykh Al Albani l’a mentionné dans Sahîh Aj-Jami' As-Saghir (3851).
D’après Mouslim, selon un Hadith rapporté par Abou Ayoub Al Ansari, le Prophète (SallaLLAHou 'Alayhi Wa Salam) a déclaré : « Quiconque jeûne le mois de Ramadhane auquel il fait suivre six jours de Shawal, c’est comme s’il avait jeûné toute l’année. »1
Certains anciens ont ainsi encouragé à jeûner six jours au cours du mois suivant le mois de Ramadhane. Concernant la façon de les accomplir et de les jeûner, il existe trois opinions.
Certains assument qu’il faut les jeûner consécutivement, dès le début du mois.
D’autres disent qu’il n’y a aucune différence entre les jeûner consécutivement ou bien les répartir à travers le mois.
Enfin, d’autres disent qu’il ne faut pas les jeûner tout de suite après Al 'Id Al Fitr étant donné que les fidèles consacrent les premiers jours de la nouvelle lune à boire et à manger. Il est possible toutefois de les faire trois jours avant ou après la pleine lune.
Ce dernier avis semblerait être le moins proche de la vérité car la plupart des savants, ne voient pas d’inconvénient à ce que l’on jeûne le lendemain de Al 'Id Al Fitr.
Jeûner tout le mois de Ramadhane auquel on ajoute six jours de Shawal équivaut à jeûner toute l’année comme nous l’explique le Hadith de Thawbane, selon lequel le Prophète (SallaLLAHou 'Alayhi Wa Salam) affirme : « Jeûner le mois de Ramadhane équivaut à dix mois de jeûne et faire six jours ensuite équivaut à deux mois de jeûne ; cela correspond à jeûner une année entière. »2. Ceci étant donné qu'une récompense en vaut dix. Ainsi le mois de Ramadhane vaut dix mois. Les six jours de Shawal valent soixante jours, soit deux mois. Les deux cumulés valent donc douze mois, soit une année.
Il y a plusieurs avantages à jeûner chaque année les six jours de Shawal :
- Ces six jours effectués en plus du mois de Ramadhane permettent de jouir d’une récompense équivalente à une année entière de jeûne comme nous l’avons vu précédemment.
- Le jeûne pendant Sha'bane et Shawal est comparable aux prières surérogatoires rattachées aux prières obligatoires (Sunan Ar-Rawatib). Il permet de compenser les carences et les erreurs qui ont eu lieu au cours du mois prescrit. Ainsi les carences des actions obligatoires sont renforcées le Jour de la Résurrection par les actions surrérogatoires.
- Ces six fameux jours sont un signe positif pour que le jeûne ait été accepté par ALLAH. En effet ces six jours offrent aux serviteurs d'ALLAH la possibilité de faire suivre une bonne action par une autre et comme certains anciens le disent : « La récompense d’une bonne action est de la faire suivre par une autre bonne action. Faire suivre une bonne action par une autre est le signe que la première fut acceptée de la même façon qu’une mauvaise action effectuée après une bonne action est le signe que celle-ci fut refusée »
- Prendre l’habitude de jeûner six jours après Al 'Id Al Fitr, qui correspond au jour où les récompenses sont distribuées aux jeûneurs, est une façon de remercier le Seigneur d’avoir concédé à Ses serviteurs une telle faveur. C’est pourquoi, ALLAH ordonne aux fidèles de L’évoquer à voix haute le jour de Al 'Id Al Fitr, par reconnaissance envers Lui, à travers le verset :
« Afin que vous finissiez ses jours et que vous proclamiez la grandeur d’ALLAH ainsi serez-vous reconnaissants »
Sourate Al Baqara, Verset 185
Sourate Al Baqara, Verset 185
À travers six jours de jeûne, le fidèle exprime sa gratitude envers Son Seigneur pour lui avoir permis d’accomplir le jeûne, pour l’avoir aidé à le jeûner en entier, et lui avoir pardonné ses péchés.
Et un poème dit :
Si tu ne fais pas suivre tout bienfait de Ton Seigneur
Par une bonne œuvre, c’est un manque de reconnaissance
L’Homme doit remercier ALLAH pour lui avoir permit de jouir d’un bienfait terrestre ou spirituel. Cet acte de reconnaissance lui-même nécessite un autre acte de reconnaissance car c’est ALLAH qui lui a permit de le faire. Cette reconnaissance entre ainsi dans un cycle sans fin qui nous oblige à reconnaître notre incapacité à remercier le Tout-Puissant comme il se doit, comme le dit le poème :
Si reconnaître Son bienfait est un autre bienfait
Je me dois donc pour cela le remercier
Car si ce n’était Sa faveur, comment le remercier
Au cours de toute une vie et de longues années
Par contre, sombrer dans les péchés après le Ramadhane est une façon de renier les bienfaits d’ALLAH. L’individu qui projette de revenir à ses mauvaises habitudes une fois le mois terminé, verra son jeûne refusé et les portes de la Miséricorde lui seront fermées.
- Ensuite, ces six jours constituent des actes de dévotion qui permettent au fidèle de ne pas délaisser l'adoration d'ALLAH et les bonnes actions à la fin du mois de Ramadhane. Au contraire les actions ne doivent pas s'arrêter à ce mois mais elles doivent se prolonger jusqu’au dernier souffle de notre vie. Malheureusement, bon nombre de gens attendent avec bonheur la fin du mois bénit qui commence à leur peser et devenir long. Il est certain qu’un tel sentiment n’invite pas à reprendre aussitôt le jeûne. Tandis que celui qui retrouve avec entrain la joie de son abstinence juste après Al 'Id Al Fitr, démontre qu’il ne se lasse jamais d’adorer ALLAH à travers cette abstinence.
« Certains redoublent d’efforts dans l’adoration pendant le Ramadhane », fit-on remarquer à Bishr. « Quelles mauvaises personnes sont-ils ! », s'exclama-t-il, « Ils ne connaissent vraiment ALLAH que pendant le Ramadhane ! Le vertueux est celui qui se voue à l’adoration et qui fait des efforts toute l’année ».
Par ailleurs, pour ceux qui n'ont pas pu jeûner quelques jours durant le mois de Ramadhane (avec un motif légiféré par le QurAn et la Sounna), il faut d’abord récupérer ces jours non jeûnés avant de jeûner les six jours de Shawal qui sont surérogatoires. En effet, il vaut mieux se décharger de sa dette le plus tôt possible d’autant plus que celle-ci a un statut plus important.
Selon Al Hasan, ALLAH n’a fixé aucun terme à l’adoration en dehors de la mort. En effet ALLAH dit :
« Et adore Ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la conviction (la mort) »
Sourate Al Hijr, Verset 99
Sourate Al Hijr, Verset 99
Ainsi, le fidèle est en perpétuelle dévotion jusqu’à ses derniers instants. Les années, les mois, les jours et les nuits sont des repères temporels pour les bonnes œuvres.
Cependant, les années s’écoulent vite et le temps met un terme à toute chose en dehors de Celui qui l’a créé et qui a consacré certains mérites à certaines périodes de l’année, car Il est l’Eternel qui ne meurt pas. Il est le Dieu des hommes à tous les instants, Il surveille et Il est Le témoin des œuvres de Ses créatures.
Gloire à Celui qui a offert à Ses serviteurs diverses occasions pour Le servir et dans le but de les envelopper de Ses bienfaits immenses grâce à une générosité qui Lui est infinie.
Le fidèle passe ainsi d’une saison à l’autre pour se consacrer aux divers rituels qui lui sont prescrits. Il évolue ainsi dans une atmosphère de dévotion qui lui permet de se rapprocher de Son Maître par son cœur qui baigne entre la crainte et l’espoir.
L'Homme ne se lasse jamais de se dévouer à Son Maître à travers des actes volontaires et n’a d’autre ambition que d’obtenir Sa satisfaction. Le serviteur fidèle ne veut rien d’autre que plaire à son Seigneur et il se soumet ainsi à tous les dévouements.
Une bonne action qui vient après une mauvaise l’efface, une bonne action qui suit une bonne action est encore meilleure. Il est exécrable de faire effacer une bonne action par une mauvaise. Un seul péché après le repentir est pire que soixante-dix péchés avant, car la rechute susceptible d’entraîner la mort, est pire que la maladie elle-même.
Jeunesse repentante ! Il ne faut plus prendre le sein des passions après le sevrage. Il faut simplement supporter la période difficile du sevrage. En passant cette épreuve, vous trouverez que la saveur de la foi est plus exquise que les passions, car ALLAH rend en mieux à quiconque sacrifie une chose pour Son Visage. Et ALLAH dit :
« Si ALLAH voit un bien dans vos cœurs, Il vous donnera une meilleure chose que celle qui vous a été enlevée et vous pardonnera vos péchés »
Sourate Al Anfal, Verset 70
Sourate Al Anfal, Verset 70
Ce discours s’adresse surtout aux jeunes ! Quant à la personne qui a pris de l'âge et qui replonge dans la faute à la fin du mois de Ramadhane, sa situation est bien plus grave, car un jeune au moins espère toujours se repentir à la fin de sa vie, bien qu’il ne soit pas à l’abri de se faire surprendre par la mort. De sa barque, le vieil homme, quant à lui, voit déjà la berge de l’île funeste qui l’attend au loin. Sur quoi peut-il alors reposer ses espoirs ?!
Que les prières d’ALLAH et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !
Extrait de "Lata-if Al Ma'arif fima Al 'Am mine Al Wadha-if" de Ibn Rajab
1 Hadith rapporté par Mouslim (1163), At-Tirmidhi (759), et Abou Dawoud (2433).
2 Hadith rapporté par Ahmed dans son Mousnad (5/280) et Ibn Hibane dans As-Sahih (5/288) ; Shaykh Al Albani l’a mentionné dans Sahîh Aj-Jami' As-Saghir (3851).
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