Question posée à Sheikh Al-Uthaymîn, qu’Allah lui fasse miséricorde.
Question : Quel est le statut religieux en ce qui concerne "la fête des Mères " ?
Réponse : Certes, toutes les fêtes qui ne sont pas en conformité avec les fêtes légiférées par Allah relèvent des fêtes innovées. Elles n’étaient pas connues à l’époque de nos pieux prédécesseurs (As-salaf Assâlih). Il se peut même que leurs origines proviennent des non-musulmans, auquel cas viendrait s’y ajouter l’innovation de la volonté de ressembler aux ennemis d’Allah, Exalté soit-Il.
Les fêtes légiférées par Allah sont connues auprès des gens de l’Islam :
- « ’idu-l-fitr » (fête suivant la fin du mois de ramadan).
- « ’idu-l-adha » (jour du sacrifice de la bête).
- « ’idu-l-ousbou’ » (fête hebdomadaire soit le vendredi).
Et en dehors de ces trois fêtes-là, il n’existe aucune autre fête.
Toutes les fêtes innovées en dehors de ces fêtes-là sont donc rejetées au visage de celui qui les a initiées et n’ont aucune valeur dans la religion d’Allah, Exalté soit-Il, conformément à la parole du prophète (que la paix soit sur lui) : "Celui qui a initié un acte innové ne faisant pas partie de notre religion est rejeté" (rejeté signifiant non accepté auprès d’Allah) et dans une autre version : "Celui qui fait un acte ne faisant pas partie de notre religion est rejeté". (Bukhâri, n°1297 et Mouslim)
Comme suite à cela, il est donc interdit de célébrer la fête qui est mentionnée dans la question, à savoir la fête des Mères. Il n’y est pas autorisé d’exprimer des sensations propres aux fêtes, telles que la joie, le fait d’offrir des cadeaux et tout ce qui ressemble à cela. Il est obligatoire à tout musulman d’être fier de sa religion, et de s’arrêter aux limites qu’Allah, le Très-Haut, ainsi que Son messager (sur lui la paix) lui ont fixées. Rien ne doit être ajouté, ni enlevé dans cette noble religion qui est agréée auprès d’Allah, le Très-Haut. Il est également du devoir de tout musulman de ne pas se comporter comme une girouette qui se dirige en fonction du vent comme il est de son devoir de former sa propre personnalité en fonction de ce qu’implique la religion d’Allah, le Très-Haut, de sorte qu’il soit suivi et non pas un suiveur, qu’il soit un exemple et non pas un imitateur, car la religion d’Allah, et la louange est à Lui, est parfaite à tous les égards.
Allah, Exalté soit-Il, nous dit dans le Coran :
S’il y a une personne qui mérite qu’on lui accorde plus qu’un seul jour de fête dans l’année, c’est bien la mère. Plus encore, les mères ont des droits sur leurs enfants, notamment le fait qu’ils doivent prendre soin d’elles, se préoccuper d’elles et de leur obéir quand ceci ne mène pas à la désobéissance à Allah, et ceci quelque soient le temps ou le lieu.
Extrait du livre : Fatawa arkân al-islâm, question 90, Page 174 de Sheikh Al-’Uthaimîn
Question : Quel est le statut religieux en ce qui concerne "la fête des Mères " ?
Réponse : Certes, toutes les fêtes qui ne sont pas en conformité avec les fêtes légiférées par Allah relèvent des fêtes innovées. Elles n’étaient pas connues à l’époque de nos pieux prédécesseurs (As-salaf Assâlih). Il se peut même que leurs origines proviennent des non-musulmans, auquel cas viendrait s’y ajouter l’innovation de la volonté de ressembler aux ennemis d’Allah, Exalté soit-Il.
Les fêtes légiférées par Allah sont connues auprès des gens de l’Islam :
- « ’idu-l-fitr » (fête suivant la fin du mois de ramadan).
- « ’idu-l-adha » (jour du sacrifice de la bête).
- « ’idu-l-ousbou’ » (fête hebdomadaire soit le vendredi).
Et en dehors de ces trois fêtes-là, il n’existe aucune autre fête.
Toutes les fêtes innovées en dehors de ces fêtes-là sont donc rejetées au visage de celui qui les a initiées et n’ont aucune valeur dans la religion d’Allah, Exalté soit-Il, conformément à la parole du prophète (que la paix soit sur lui) : "Celui qui a initié un acte innové ne faisant pas partie de notre religion est rejeté" (rejeté signifiant non accepté auprès d’Allah) et dans une autre version : "Celui qui fait un acte ne faisant pas partie de notre religion est rejeté". (Bukhâri, n°1297 et Mouslim)
Comme suite à cela, il est donc interdit de célébrer la fête qui est mentionnée dans la question, à savoir la fête des Mères. Il n’y est pas autorisé d’exprimer des sensations propres aux fêtes, telles que la joie, le fait d’offrir des cadeaux et tout ce qui ressemble à cela. Il est obligatoire à tout musulman d’être fier de sa religion, et de s’arrêter aux limites qu’Allah, le Très-Haut, ainsi que Son messager (sur lui la paix) lui ont fixées. Rien ne doit être ajouté, ni enlevé dans cette noble religion qui est agréée auprès d’Allah, le Très-Haut. Il est également du devoir de tout musulman de ne pas se comporter comme une girouette qui se dirige en fonction du vent comme il est de son devoir de former sa propre personnalité en fonction de ce qu’implique la religion d’Allah, le Très-Haut, de sorte qu’il soit suivi et non pas un suiveur, qu’il soit un exemple et non pas un imitateur, car la religion d’Allah, et la louange est à Lui, est parfaite à tous les égards.
Allah, Exalté soit-Il, nous dit dans le Coran :
« Aujourd’hui, j’ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous Mon bienfait. Et j’agrée pour vous l’Islam comme religion »
Sourate Al-Mâidah, verset 3.
Sourate Al-Mâidah, verset 3.
S’il y a une personne qui mérite qu’on lui accorde plus qu’un seul jour de fête dans l’année, c’est bien la mère. Plus encore, les mères ont des droits sur leurs enfants, notamment le fait qu’ils doivent prendre soin d’elles, se préoccuper d’elles et de leur obéir quand ceci ne mène pas à la désobéissance à Allah, et ceci quelque soient le temps ou le lieu.
Extrait du livre : Fatawa arkân al-islâm, question 90, Page 174 de Sheikh Al-’Uthaimîn
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